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le diplôme de compétence
 
Savant de la dernière époque en Islam, de l’awliyâ et scientifique. Son pseudonyme était ‎‎‎“Sýddîk Gümüþ”. Il utilisa ce pseudonyme dans ses quelques ouvrages. Il naquit le 8 Mars 1911 ‎‎(en ‎‎1329 de l’Hégire) à Ýstanbul, dans le quartier Ayyûb Sultan. Son père, Saîd Effendi, était du ‎‎village Tepova de la ville de Lovec (anciennement Lofja) de Pléven, sa mère Aiþe Haným, et ‎‎Huseyin Aga, son grand-père, étaient de Lovec. Saîd Effendi, son père, était émigré à ‎Ýstanbul ‎pour s’établir dans le quartier Ayyûb Sultan, rue de Vizirtekke pendant la guerre de 1877 entre ‎les ‎Ottomans-Russes qu’on appelait « guerre de quatre-vingt-treize ». Saîd Effendi décéda ‎en 1929. ‎Il fut enterré dans le cimetière d’Ayyûb Sultan. Aîþe Haným, sa mère décéda en 1954 à ‎Ankara. ‎Elle fut enterrée dans le cimetière de Baglum. 

Son éducation commence

Hüseyin Hilmi Effendi commença, à cinq ans, à l’école primaire de Mihri Shah Sultan située entre la Mosquée d’Eyyûb Sultan et le quai de Bostan. Là, il récita Qur’ân al-karîm. En 1924, il termina avec titre d’honneur l’école de Reþadiye Numune Mektebi, située dans le même quartier. Comme il fut admis avec le degré d’excellent à l’examen d’entrée au Lycée Militaire de Halýcýoglu, lequel était déménagée, à cette année-là, de Konya pour s’installer de nouveau à Ýstanbul, il changea aussi de classe avec le titre de « meilleur élève ». A la fin de son enseignement de chaque année, il recevait le titre d’honneur et degré d’excellent ; comme il était toujours premier dans ses classes, finalement il termina premier le lycée militaire en 1929 avec la mention très honorable et « le meilleur élève » de l’école et il fut choisi à la faculté de médecine militaire .

Son intelligence, son talent supérieur et son succès dans ses cours attiraient toujours l’attention de ses professeurs. Quand il était au lycée, son professeur de géométrie lui faisait la révision du sujet à la fin du cours. Et ses amis lui disaient qu’ils comprenaient mieux le sujet quand il l’expliquait.

 Au lycée, il fut déçu quand il avait rencontré avec les hostilités contre ses croyances religieuses. Ses amis avec lesquels il pratiquait la prière de salat, jeûnait ensemble, quittaient leur prière en se trompant des insultes faites par les ennemis de l’Islam. Il n’y était resté que lui qui pratiquait la prière de salat, qui jeûnait. Il était bien navré d’être resté seul. En 1929, il avait dix-huit ans et il était à la classe terminale du lycée militaire. C’était la nuit al-Qadr (Layla’t-al Qadr): ils étaient au dortoir du lycée. Il n’a pas pu dormir. Il s’est relevé soudainement de son lit. Il était resté seul dans sa croyance, dans ses pensées. Il s’ennuyait, il se troublait. Il est sorti dans le jardin. Le ciel était plein d’étoles. On dirait que les vagues lumineuses de la Corne d’Or, juste en face de la tombée du Ayyûb Sultan, c’est-à-dire de Khâlid bin Zayd, lui disaient : « tu as raison ; ne te tourmente pas! ». Il s’est mit à sangloter. Il a prié : « Yâ Rabbî (Ô mon Seigneur !) Je crois en Toi. J’aime bien Toi et Ton Prophète bien-aimé. Je veux apprendre les connaissances islamiques. Protège-moi de m’être trompé par les ennemis de religion!». Allah Le Très-Haut accepta cette prière innocente et sincère. Sayyid Abdulhakîm Arwasi « rahmatullahi alaih », l’océan des connaissances, le trésor des karamat’s (des prodiges, des honneurs, des merveilles), apparut d’abord dans son rêve puis dans la mosquée et il l’a amené à soi.    

Son rencontre avec Hadrat Sayyid Abdulhakîm Arvasî  

Un jour, à la sortie du cours, il était allé à la mosquée de Bâyezîd pour pratiquer sa prière rituelle de salat de midi. Une vieille personne au visage lumineux était assise dans la mosquée et il prêchait, faisait des explications en lisant un livre devant lui. Il s’est approché avec difficulté de lui et il s’est assis derrière lui et il a commencé à l’écouter. Le sujet était « la visite, ses règles, des tombes de l’awliyâ ». C’était un sujet qu’il ignorait et qu’il voulait savoir. A ce moment-là, la prière de salat de l’après-midi a commencé et le maître a fermé son livre et l’a passé vers derrière en disant « ce livre est mon cadeau à ce jeune homme pour l’amour d’Allah ! ». Ensuite, il a commencé à sa prière de salât.

Le maître prêcheur ne l’avait pas vu. Il s’est demandé : « comment il savait qu’il y avait un jeune homme derrière lui ? ». Hilmi Effendi a pris ce livre et il a pratiqué sa prière de salat dans un coin de la mosquée. Le titre de ce livre était « Râbýta-al Sharifa » et au dessous, c’était écrit « Abdulhakîm ». Hilmi Effendi a appris en demandant à son voisin que celui qui lui avait donné ce livre, c’était Abdulhakîm Effendi et il prêchait dans la mosquée d’Ayyûb sultan les vendredis. Hilmi Effendi a attendu le jour de vendredi. Et ce jour-là, il a recherché ce maître. Il n’a pas pu le rencontrer. Quand il a demandé aux autres pour apprendre où il est, on lui a répondu : « Abdulhakîm Effendi est l’imam dans une autre mosquée ; il vient ici après avoir fini la prière là et il attend dehors ». Hilmi Effendi n’a pas pu l’attendre dedans, dans la mosquée. Il est sorti dehors. Il a vu que le maître Abdulhakîm Effendi était près d’un stand d’un libraire. 

Quand les fidèles allaient sortir de la mosquée, Abdulhakîm Effendi s’est levé et il est entré dans la petite pièce tout près de la mosquée. Il est assis sur un haut coussin là et a commencé à faire des explications du livre se trouvant sur rahla (le pupitre). Huseyin Hilmi Effendi était assis juste devant lui, il l’écoutait attentivement. Il a entendu avec plaisir les connaissances mondaines et religieuses qu’il n’avait jamais entendues et qu’il voulait savoir. Il était comme un pauvre découvrant un trésor et comme un assoiffé trouvant de l’eau fraîche. Il ne se quittait jamais les yeux sur Abdulhakîm Effendi, il regardait son visage lumineux et aimable, il avait oublié ses affaires mondaines, son enseignement. Il s’enthousiasmait de ses paroles précieuses dont chacune était comme un diamant. On dirait  que quelque chose circulait dans son cœur, se purifiait en passant par le lavage. Dès le premier sohba (la compagnie ; la guidance, le cours), les premières paroles de ce maître avaient exalté, enthousiasmé Hüseyin Hilmi Effendi. On dirait qu’on était déjà arrivé, dès la première compagnie, à la demeure ou au bien de « Fanâ » (au soufisme, l’anéantissement ; c’est la disparition de tout ce qui n’est pas Allah, non par la destruction, mais par la prise de conscience de son inconsistance), pour laquelle il fallait des années de souffrance ou mener une vie d’ascèse pendant des années   

Hélas ! La compagnie était finie en une heure. Pour Hüseyin Hilmi Effendi, cette une heure s’était passé comme un moment. Comme si réveillé d’un songe, il avait mis son bloc-notes dans sa poche et s’était mêlé dans la foule pour sortir de la mosquée. A la sortie, quand il liait les lacets de ses chaussures, il a entendu quelqu’un lui dire à l’oreille : « Jeune homme ! Je t’ai apprécié beaucoup. Nous habitons ici, parmi le cimetière. Je t’invite chez nous. Nous parlerons. » C’était la voix de Sayyid Abdulhakîm Effendi. 

Cette nuit là, Hilmi Effendi a vu dans son rêve, un ciel bleu clair sans nuage, entouré d’une balustrade comme celle d’un dôme d’une mosquée. Quelqu’un au visage lumineux allait là. Quand il a levé la tête, il a vu que celui-ci était Sayyid Abdulhakîm Effendi. Il s’est réveillé dans une grande émotion. Quelque jour plus tard, il a vu encore dans son rêve, un personnage, assis à côté tête du sarcophage dans le tombeau de Hadrat Khâlid Ayyub al-Ansârî, dont le visage brillait comme la lune. Les gens y attendaient pour lui baiser la main. Hilmi Effendi aussi y est allé, mais il s’est réveillé à son tour. 

Il ne le quittait jamais              

Il avait commencé ainsi à rendre visite chez Abdulhakîm Effendi. De temps en temps, il y venait avant la prière de l’aube (fajr) et il retournait involontairement après celle de la nuit (‘ishâ). Même, on dirait qu’il oubliait tout, puis il le découvrait de nouveau. Au déjeuner, à la prière quotidienne, au repos, aux visites, il était toujours dans la compagnie d’Abdulhakîm Effendi ; il l’observait et l’écoutait attentivement. De même qu’il se démenait pour ne pas passer son temps en vain, même une minute, il y allait aussi toujours pendant son temps disponible, ses week-end et pendant ses vacances. Il ne manquait de toute façon les cours de son maître dans les mosquées. Abdulhakîm Effendi lui a enseigné d’abord des livres en turc, et quelques mois plus tard, en arabe et en persan (de l’étymologie, de la morphologie, de la sémantique, de la syntaxe, etc.) Il lui a fait réciter pat cœur Amsila, Avâmil, Simâ’î masdars, Qasidaî Amâlî, le Dîvân de Mawlânâ Khâlid et le livre de la logique appelé Ýsaguci.     

Le premier travail que Sayyid Abdulhakîm Effendi lui avait donné, c’était la traduction d’un passage de la langue arabe en turc du livre écrit sur « qadâ wa qadâr » (foi en prédestination et le décret divin) par Ýmâm-al Baghawî. Le lendemain, quand Hilmi Effendi a rendu sa traduction à son maître, Abdulhakîm Effendi a dit : « Très bien. Tu l’as traduit correctement. Je l’ai apprécié beaucoup. » (Cette traduction existe dans le quatre cent douzième page du livre intitulé Seadet-i Ebediyye en turc.) 

Son passage de la Faculté de Médecine à la pharmacie

Hüseyin Hilmi Efendi a passé comme meilleur étudiant à la deuxième classe de la faculté de médecine. Il avait réussi à l’examen de l’ostéologie et maintenant c’était son tour de travail sur le cadavre. Cette semaine-là, il était allé voir son maître à Ayyûb Sultan. Pendant qu’ils étaient assis dans le jardin, Abdulhakîm Effendi lui a demandé de ne pas être médecin et de transférer son éducation à la faculté de pharmacie, car cela serait mieux pour lui. Quand Hilmi Effendi lui a répondu qu’il était premier de sa classe et que l’administration de la faculté ne lui aurait pas permis de faire ce transfert, alors son maître lui a demandé de faire une requête et qu’Allah-Le Tout Puissant- lui accorderait cela incha’Allah. A la fin des requêtes et des correspondances, Hilmi Effendi avait passé à l a deuxième classe de la faculté de pharmacie. Grâce à la recommandation d’Abdulhakîm Effendi, il a été abonné au journal « Le Matin », publié à Paris, et il a essayé de perfectionner son français. Il a terminé d’abord la faculté de pharmacie, puis son stage d’un an à l’hôpital de Gulhane, avec une mention très honorable et comme meilleur étudiant, et finalement, on l’a nommé comme assistant à la faculté de médecine militaire au grade de lieutenant.   

Sa nouvelle découverte

Cependant, il a commencé à étudier à la faculté d’ingénierie en chimie sous la recommandation de son maître. Il a été enseigné par les professeurs comme Von Mises en mathématiques supérieures ; par professeur Prager en mécanique, par Dember en physique, par Pr.Goss en chimie technique. Il a été assisté aux travaux d’Arndt, professeur en chimie et a eu ses appréciations. Après un travail de six mois comme assistant du professeur Arndt, il a déterminé la formule et a fait aussi la synthèse de la matière ester "phényle-cyan-nitrométhane-méthyle". 

Cette recherche à succès qui était la première dans son domaine dans le monde est publiée dans la revue de la faculté des sciences de l’Université d’Ýstanbul et aussi dans le livre de chimie, intitulé « Zentral Blatt » et publié en Allemagne en 1937, numéro 2519, sous le nom de H.Hilmi Iþýk.

En 1936, Hüseyin Hilmi Iþýk a été diplômé de la faculté comme premier ingénieur supérieur chimiste en Turquie. Son diplôme aussi était numéroté 1/1 et les journaux quotidiens de la Turquie avaient donné cette nouvelle qu’il était le premier ingénieur supérieur chimiste dans son pays. C’est la raison pour laquelle on l’a nommé, comme chimiste militaire, au Département des Gaz Toxiques, situé à Mamak d’Ankara. Il a travaillé là onze ans et pendant ces années-là avec Merzbacher, directeur général de l’usine Auer, avec Goldstein, docteur en chimie et aussi avec Neumann, spécialiste en optique et à l’aide des quels il a apprit la langue allemande. Puis, il fut un spécialiste des gaz de combat. Il a rendu des services à succès. 

Son apprentissage de la langue arabe

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" allait à chaque occasion à Ýstanbul. Quand il avait des difficultés afin de rendre visite à son maître, il lui écrivait et tellement il se calmait. Dans l’une de ses réponses, Abdulhakîm Effendi avait écrit comme le suivant : « Très chers Hilmi et Sadâd [son frère]! On a bien reçu votre lettre aimable. On en a été motivé pour glorifier et remercier Allah, Le Tout-Puissant. La traduction d’Avâmil était correcte. Cela démontre qu’on l’a bien compris. Hilmi en profitera. Sadâd en profitera. Comme Avâmil a un commentaire, il a aussi une morphologie, (par ex. les désinences). Je vous les enverrai d’une façon. D’ailleurs, ça vous suffira à l’égard de la grammaire. De plus, comme vous êtes l’ingénieur chimiste, vous serez aussi l’ingénieur de la grammaire et de syntaxe. Au fur et à mesure que le nombre des ingénieurs augmente, ils se dévalorisent. Comme ce genre d’ingénierie devenu rare, diminué et enfin disparu, mais en réalité il est bien précieux, cela serait très précieux aussi d’y être un spécialiste. On voit que la raison de votre existence là était pour atteindre ce bien. Nos salutations et nos prières pour vous ! »

 Dans une autre lettre, il écrivait : « Hilmi, je vous remercie de votre lettre. J’ai prié pour votre santé. Vous devez savoir que c’est un grand bienfait et un don de lire et de comprendre une partie du livre Maktûbat d’al-Imâm ar-Rabbânî Ahmad al-Fârûqî as-Sirhindî, dont un semblable n’a pas été écrit en Ýslâm et qui est nécessaire le plus à l’égard de votre croyance et de votre vie sur ce monde . »

Pendant que Hüseyin Hilmi Iþýk était à Mamak, il a rédigé un résumé par ordre alphabétique des traductions des livres- après avoir lu plusieurs fois- Maktubat’ d’Imâm ar-Rabbânî Ahmad al-Fârûqî as-Sirhindî (quddisa sirruh) et celui de Muhammad Ma’thûm, son fils, dont chacun était de trois volumes et traduit en turc par Mustakimzada. A son retour à Ýstanbul, il a relu ce résumé, composé de trois mille huit cent quarante six matières, devant Abdulhakîm Effendi. Son maître a écouté tout attentivement. Il l’a apprécié beaucoup. Il lui a dit : « vraiment tu en as fait un ouvrage ; mets son titre : « les écrits inestimables » ! Mais, quand il a vu que Hüseyin Hilmi Iþýk était surpris, il a expliqué : « Tu n’as pas compris ? Comment les évaluer ? Leur valeur dépasse toute estimation. » (Cet ouvrage a été publié par Hakikat Kitabevi.) 

Son mariage

En 1940, il s’est marié, par l’entremise de son maître, avec Nafisa Siret Haným, fille de Ziya Beg, directeur de l’usine textile de Karamürsel. A la suite de son mariage civil contracté auprès de l’autorité civil, Abdulhakîm Effendi a contracté son nikah (l’acte de mariage en Islâm) suivant les madhab’s (écoles juridico-islamiques) Hanafite et Châfiîte. Il l’a assis à son côté et en montrant de la bienveillance à son épouse, il a dit : « Tu es ma fille ainsi que tu es ma belle-fille. » On a compris de cette manière qu’il avait adopté Hüseyin Hilmi Iþýk comme fils spirituel.

 Le décès de son maître

A l’automne de 1943, quand Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" habitait dans le quartier Hamamönü d’Ankara, Nevzâd Iþýk, fils de Fâruk Beg, le neveu d’Abdülhakîm Effendi y est arrivé et lui a dit qu’Abdulhakîm Effendi l’attendait chez eux. Hüseyin Hilmi Iþýk avait été bien surpris. Il s’est demandé pourquoi son maître était à Ankara. Ensuite, ils sont arrivés ensemble chez Faruk Beg qui résidait dans le quartier Hacý Bayram. Il y apprit que Hadrat Abdulhakîm Effendi avait été soumis à la résidence forcée et surveillée à Ankara. Il l’a trouvé épuisé et bien fatigué. Ensuite, tous les soirs, il y venait, il l’accompagnait en lui tenant le bras jusqu’à sa chambre, il mettait sa couverture et puis, après avoir récité les versets de « Qul a’udhu », il retournait chez lui. Pendant la journée, ceux qui venaient rendre visite chez Abdulhakîm Effendi s’asseyaient sur les chaises en face et peu de temps après ils partaient. Mais, il asseyait toujours Hilmi Iþýk sur son lit et lui parlait à voix basse. Il y est décédé vingt jours après. Pendant son enterrement dans le cimetière de Baglum à Ankara, Hilmi Iþýk est descendu dans la tombe et a fait les devoirs religieux sous la recommandation d’Ahmad Mekkî Effendi, son fils. Ce dernier a dit : « Mon père aimait beaucoup Hilmi. Il connaît sa voix. Hilmi doit réciter le talqîn (récitations prescrites qu’on doit faire au décès). » Hilmi Effendi a rendu ainsi ce service aussi honorable.

Quelques ans après, Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" a fait placer l’épitaphe en marbre dont l’inscription était faite à Ýstanbul à la tombe au cimetière de Baglum. Il a fait graver aussi l’inscription en marbre pour la tombe de Hadrat Sayyid Fahîm à Van. Il a fait restaurer aussi les tombes d’Abdulfattâh Akri et de Muhammad Amîn Tokâdî' à Ýstanbul. En 1971, il a visité Delhi, Diyoband, Sirhind et finalement Karachi ; il a fait restaurer les tombeaux de Hadrat Sanâullah Dahlawî et de l’épouse de Mazhar Jan-e Janan à Paniput et il a assuré la protection de tous les deux tombeaux 

Après le décès d’Abdulhakîm Effendi, son maître, qui était le soleil des sciences, Hüseyin Hilmi Iþýk a été agrégé aux cours du vertueux Sayyid Ahmad Mekkî Effendi, mufti d’Uskudar et puis celui de Kadýköy et honorable fils d’Abdulhakîm Effendi. Lui, d’une grande affection et d’habilité, il lui a accordé l’enseignement en sciences de fýqh (jurisprudence islamique), de tafsîr, de hadith, de ma’qul (rationnelles), de manqul (traditionnelles), Ussul (science des principes de base de la jurisprudence islamique) et furû (science d’embranchements en jurisprudence) et ensuite, le 27 Ramadan 1953 (1373 de l’Hégire), le dimanche, il lui a accordé le diplôme de compétence (ijazat-i mutlaqa) .

Sa vie de professeur

En 1947, Hüseyin Hilmi Iþýk a été nommé au Lycée Militaire d’Iþýklar à Bursa comme professeur de chimie. Puis, il est devenu le directeur de l’enseignement. Il a travaillé aussi au Lycée Militaire de Kuleli à Ýstanbul, puis au Lycée Militaire d’Erzincan et pendant des années, il a enseigné la chimie par centaines d’officiers. Après sa retraite en 1960 aussi il a continué à enseigner les mathématiques et la chimie à Ýstanbul, au lycée de Vefâ, de Fatih Ýmam-Khatib, aux Instituts d’Art et de Métiers de Bakýrköy et de Cagaloglu et a élevé ainsi plusieurs jeunes croyants. 

En 1962, il a acheté la Pharmacie Merkez à Yeþilköy et là, pendant des années, il a rendu service à la santé du peuple comme propriétaire autant que le directeur responsable.

La rédaction de son œuvre "Seâdet-i Ebediyye"

En 1956, HüseyinHilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" a publié son œuvre intitulé "Seâdet-i Ebediyye". Il a préparé aussi la deuxième partie sur l’encouragement des lecteurs de Seâdet-i Ebediyye. Et il l’a publié en 1957. Ces deux livres ont éveillé un tel intérêt vif pour l’Islâm chez les jeunes gens purs que les questions ont commencé à pleuvoir sur lui. En vue de répondre ces questions, il a publié, en 1960, la troisième partie de son livre, composée des explications et des extraits qu’il avait traduit des livres valables. En 1963, il a composé ces trois livres et l’a intitulé « Tam Ýlmihâl ». Finalement, il en a fait une vraie œuvre exceptionnelle de 1248 pages en y ajoutant des suppléments à sa chaque nouvelle édition en raison des questions perpétuelles. Cette œuvre est traduite en anglais sous le titre d’ « Endless Bliss » et publiée en cinq volumes par Hakîkat Kitâbevi.

Ahmad Mekki Effendi, le savant éminent et le fils de Hadrat Abdülhakîm-i Arvasi dit comme le suivant dans le préambule du livre Seâdet-i Ebediyye : " J’ai parcouru le livre Seâdet-i Ebediyye, écrit par l’un des vertueux de notre époque et un éminent exceptionnel de nos jours. J’y ai trouvé les connaissances de la science du kalam (théologie), du fýqh (jurisprudence) et de tasawuf (soufisme). J’ai constaté que toutes étaient extraites des livres dont les bases   provenaient de la source de la prophétie. Il n’y aucun mot, aucune connaissance incompatibles avec la croyance d’Ahl al-sunna wal jamâat (ou Ahl-as Sunna Wa’l Jamâ’a). Ô les jeunes gens purs ! Prenez votre formation religieuse de ce livre gracieux, sans pareil et du quel le semblable ne sera pas peut-être écrit à l’avenir !"  

Ses activités scientifiques

Hüseyin Hilmi Iþýk a fondé en 1966 à Ýstanbul la librairie « Iþýk Kitâbevi » et puis « Hakîkat Kitâbevi ». Et en 1976, il a fondé «Waqf Ýhlâs» (Fondation Ýkhlâs). Il a diffusé à tous les coins du monde plus de centaines d’ouvrages préparés en offset  en turc, en allemand, en français, en anglais, en arabe, en persan et en autres langues. Il considérait tous ces services comme la bénédiction de la disposition et de l’aide de Hadrat Sayyid Abdulhakîm-i Arvâsî et comme la grâce de son affection et de son respect envers les savants de l’Islâm. 

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" disait toujours qu’il ne ressentait nulle part le goût qu’il avait ressenti pendant qu’il se trouvait au sohba, à sa compagnie et pendant qu’il écoutait ses paroles de Sayyid Abdulhakîm Effendi. Il répétait souvent : « Les meilleurs moments de ma vie sont ceux dont je me souviens avec plaisir ; Chaque fois que je me rappelle de ces jours-là, cette séparation et ce regret me lancinent jusqu’aux os». Il récitait souvent ce couplet suivant en persan :

 

"Zi-hijr-i dositân, khun shud darûn-i sîna jân-i man,
Firâq-i ham-nashînân sokht, maghz-i istakhân-i man!"

(Mon âme pleure des larmes de sang dans mon sein, parce que trop loin de ceux que j’aime; La séparation de ceux avec qui toujours j’étais, me lancine jusqu’à la moelle!)

Hüseyin Hilmi Iþýk, à tous ses sohba, lisait toujours des livres des savants de l’Islâm, et il larmoyait quand il transmettait des paroles d’Ýmam-al Rabbanî et de celles d’Abdulhakîm-i Arvâsî. Il disat : « Kalâm-i kibâr, kibâr-i kalâm’ast », qui signifie « La parole des grands est la grande des paroles ».

 

Son décès

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" est décédé le 26 Octobre 2001 (Le 9 Sha’ban 1422 de l’Hégire). Des milliers de personnes ont assisté à son salat-al janaza (prière funéraire) à la Mosquée d’Ayyûb Sultan ; il fut enterré au cimetière d’Ayyûb Sultan.

Hüseyin Hilmi Iþýk avait une fille et un fils appelé Abdulhakîm Beg qui était décédé sept mois avant de son père. Son beau-fils, c’est Enver Ören, le Président-Directeur Général d’Ihlâs Holding et son petit fils s’appelle Ahmad Mucahid Ören. Son autre petit-fils s’appelle Ferruh Iþýk, fils d’Abdulhakîm Beg.

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih", recommandait, pendant toute sa vie, de se comporter bien avec les gens et d’avoir du bon caractère. Il a toujours évité de semer la discorde (fitna), de faire naître la discorde et il a averti toujours ses dévoués d’éviter de faire naître la discorde. Il recommandait d’être accueillant, de mettre des vêtements propres et d’être toujours élégant, toujours chic. Il disait qu’on pourrait faire du service à Islâm de cette manière. Il ne s’est jamais mêlé à la vie politique. Il a évité de s’entretenir avec les politiciens. Des milliers d’élèves qu’il avait enseignés ont rendu toujours des services favorables dans le pays. Il disait : « La personne de la croyance d’Ahl-as sunna, c’est celle qui laisse une empreinte favorable là où il se trouve pour une heure. »

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" était extrêmement loyal et dévoué. Il avait un très grand respect envers nos ancêtres. Il se voyait obligé envers les savants de l’Islâm et les Ottomans et il les aimait avec un grand amour. Il disait que nous ne serions plus ni Musulmans ni de l’Ahl sunna s’il n’y avait pas les Ottomans. Il se sentait obligé de respecter et d’octroyer aux disciples et aux membres de la famille de son maître Sayyid Abdulhakîm effendi. Il avait un grand respect envers les Sayyid (descendants de Muhammad alaihissalam, notre Prophète). Pendant toute sa vie, il a considéré comme un devoir important de les servir, de les soutenir matériellement ou immatériellement et de les aider dans l’embarras.

Il disait : "Le plus grand karama’t (prodiges), c’est se trouver dans la bonne voie". D’après lui, le premier devoir, c’est pratiquer la prière de salat et les autres. Il répétait en soulignant toujours : « Comme, bien mal acquis ne profite jamais, un travail qui empêche la prière de salât n’a pas de bien ».

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" ne se vexait pas de ce qui ne nuit pas à la religion. Il trouvait naturel les méchancetés des enfants, il les tolérait mais il ne tolérait pas de se relâcher dans leur apprentissage religieux. Il n’avait pas de biens, de fortune personnelle. Il était trop laborieux. Il a dépensé tout ce qu’il possédait pour ses livres et pour les distribuer et propager au monde.

Il avait une vraie modestie (tawadu’). Il ne se voyait jamais de supériorité en soi et il disait à ses élèves, à ses disciples : « J’ai plus de péchés que les vôtres. Car je suis plus vieux que vous ». Il avait un bon accueil et il servait dignement ses visiteurs. Il faisait, lui-même, des courses, des achats du combustible et payait ses factures et ses impôts.

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" avait une éducation familiale Ottomane et une bienséance (adap) de tasawouf acquise de Sayyid Abdulhakîm Effendi. Il ne parlait pas en compagnie de ses aînés, il ne se disputait avec personne, il sauvegardait la bienséance, il s’asseyait généralement de façon respectueuse sur les deux genoux et il trouvait la façon de s’asseoir en croisant les jambes hors de la bienséance. Un jour, il avait rendu visite chez Ali Haydar Effendi, l’un des anciens professeurs à Bursa. Etant donné qu’il a vu que Hüseyin Hilmi Iþýk s’asseyait pendant des heures sur ses deux genoux, Ali Haydar Effendi avait reproché à ses disciples: " Messieurs ! Apprenez de la bienséance en regardant Hilmi Beg ; de la bienséance !"

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Ses Mœurs Vertueuses

Hüseyin Hilmi Iþýk était très gentil, très raffiné et d'une politesse. A l’époque où il travaillait à l’usine de masques militaires à  Mamak, un personnel de l’usine nommé Cemal dont le père Ayyûb Necati Perhiz de Konya était l’un des conseillers du Conseil des Affaires Religieuses de l’Etat. Ce jeune homme, Cemal, avait commencé à pratiquer ses prières et à se comporter d’une gentillesse chez lui aussi. Son père lui avait demandé la raison de ce changement. Ýl avait répondu à son père : « Nous avons un commandant. Il est une personne très gentille. J’ai peur que je ne parle d’une manière respectueuse à lui. C’est la raison pour laquelle je m’habitue à parler toujours en commençant par le mot ‘monsieur’ ». Son père était surpris. Il a informé Hüseyin Hilmi Effendi qu’il voulait rendre visite chez lui pour en remercier. Hilmi Effendi a répondu : « Votre père est vieux. Il ne serait pas convenable qu’il vienne ici. C’est nous qui irons chez lui » et il y est allé le voir. 

Pendant qu’il envisageait de publier son ouvrage Seâdet-i Ebediyye, les officiers touchaient double salaire quelques fois par an. Il en économisait un pour la réalisation de la publication de celui-ci.

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" avait beaucoup de patience et de constance. Il endurait les tourments et les embêtements des gens ; il ne leur répondait pas. D’après la position, il était plus doux que le coton mais, il était autant dur que l’acier contre l’infidélité, les bid’ât (innovations en religion) et les péchés. Il était courageux dans une mesure prévue par notre religion. Il ne s’abstenait pas d’écrire la vérité d’une chose dans ses livres. Il disait qu’ « il faut craindre seulement Allahu taâlâ ; il n’y point d’autre crainte », mais il faisait beaucoup attention de ne pas causer la zizanie. Il regardait beaucoup aux lois de l’Etat. Il rappelait souvent le hadith sharif suivant : « L’amour de la patrie provient de la foi » 

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" était un vrai savant, parce qu’il était éminent, avant-garde de son temps dans les sciences matérielles ou spirituelles, mondaines ou de l’éternité, surtout dans les sciences naturelles, les sciences mathématiques et expérimentales. Il était un personnage de sagesse dont le semblable ne viendrait peut-être pas, car sa chaque parole était basée sur la science et l’expérience, et il déclarait ses connaissances et ses expériences après les avoir mesurées et leur comparées avec les critères essentiels de la religion ; c’est la raison pour laquelle il était un personnage de sagesse, c’est à dire, il y avait des utilités mondaines et pour la vie future (al-akhira) dans toutes ses paroles  

Il révéla Ahl-as Sunna wal-Jamâ’a

IIl composa des œuvres rédigées en traduisant et aussi en compilant des œuvres les plus précieuses. A propos de l’Akaid (croyances en Islâm), surtout sur la croyance d’Ahl-as Sunna wal Jamâ’a, il est devenu l’avant-garde de la diffusion de cette croyance en l’expliquant avec un langage simple. Il expliqua et communiqua en documentant des livres d’Ahl-as Sunna que ‘ le signe d’être de cette croyance est de se trouver dans l’une des quatre madhab’s (écoles),- Hanafîte, Malikite, Shafî’ite et Hanbalîte-, et qu’il y a l’obligation de suivre en pratique pour tous les Musulmans sa propre madhab, et qu’on pourrait suivre aussi l’une de ces quatre madhab droites en cas de nécessité et de besoin’ (taqlîd). Il traita et rédigea des milliers de problèmes dans son œuvre Seâdet-i Ebediyye et dans ses autres ouvrages. Il revivifia les sciences et les connaissances oubliées. Il indiqua en détail les fards (prières, actes obligatoires), vajib (le devoir), sunna (actes et la tradition de Rasûlullah sallallahu alaihi wasallam) et même mustahab (préceptes recommandées) en considérant toujours le hadith-i sharîf : « A l’époque où mon umma (communaté) aura été corrompu, celui qui aura revivifié un de mon sunna sera récompensé d’une compensation de cents martyres ».

Il a fait connaître l’Islâm authentique à tous les gens dans tous les côtés du monde. Il diffusa au moyen de Hakîkat Kitâbevi des centaines de livres publiés en arabe et en persan, obtenus l’approbation et l’éloge des savants de l’Ahl sunna, à tous les climats sur la Terre. Il a expliqué à tout le monde les points sur lesquels les sectes aberrantes comme Wahhabisme, Chiisme (ou Shiisme), Qadiyanî étaient égarées du droit chemin. La croyance d’Ahl sunna a commencé à être revivifiée, revitalisée et à reverdir. A cet égard, quelques-uns ont qualifié cette tâche avec le terme « tajdid » (renouvellement et affermissement ou fortification de la religion).

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" était à la fois un poète et historien puissant. Quelques-uns de ses poèmes qu’il avait écrits en différents genres et mesures sont déjà cités d’une esthétique unique.

Quand Abdülhakîm Effendi lui donnait un cours, il lui disait : « mille, c’est le nombre de perfection et de maturité. Si on lit quelque  chose milles fois, on la récite ; mais, comme tu es si intelligent, tu réciteras tout de suite en la lisant cinq cent fois ». Huseyin Hilmi Iþýk n’a rien perdu de sa mémoire ni de son intelligence. Il apprenait l’intégral de tout de ce qu’il voulait apprendre. C’est la raison pour laquelle, après son soixante-quinze ans, il a lu en détail et compris plusieurs livres écrits sur les temps des prières de salât et il les a enregistrés dans son livre Seâdet-i Ebediyye et dans ses autres ouvrages. Ceux qui ont vu qu’il faisait là facilement les calculs trigonométriques compliqués, admettaient qu’il était un vrai scientifique.

Hüseyin Hilmi Iþýk "rahmatullahi alaih" prêtait beaucoup d’importance à l’économie. Il désapprouvait la prodigalité.

S’il ne fallait pas, il ne sortait dehors, il ne s’occupait que ses études. Il recommandait à ses amis de lire beaucoup et d’essayer de passer les livres véridiques à tout le monde. Il disait que « l’Islam est une religion qu’on vit avec sa croyance, sa pratique, ses vertus, en bref avec sa chaque étape. Si toutes ces phases existent ensemble, la religion devient exacte, sinon la religion de l’individu est imparfaite, défectueuse ». Chacun de ses livres a rempli ainsi un vide important de notre temps et a répondu aux besoins 

Il prenait soin de sa santé, de son alimentation et il s’habillait selon la saison. Il disait : « le courant électrique tue et le courant d’air fait souffrir» ; « il faut que les personnes âgées doivent éviter beaucoup d’avoir eu froid et de tomber par terre» ; « c’est un devoir pour les Musulmans de protéger la santé, car grâce à elle, c’est possible de faire les prières » ; «il ne faut pas s’abstenir de dépenser son argent pour la santé».

Il avait le bon usage du temps. Il obéissait beaucoup le temps des rendez-vous, les promesses et il voulait que ses partenaires aussi l’obéissent, soient attentifs au sujet de l’heure. Par exemple, il sortait à la même heure de chez lui pour aller à sa pharmacie à Yeþilköy. Il ne sortait jamais une minute après.
Quand il voyait les gens assis sans rien faire aux cafés, il disait avec regret « qu’il pourrait acheter les temps vides de ces gens-là si ça serait possible d’acheter le temps ». D’après lui, vivre loin de lire, d’écrire et de travailler, c’était à l’envers de la cause de la création de l’homme.

Quand on lui a demandé comment il avait réussi, il a répondu : « Je n’ai jamais négligé ou ajourné ce qu’il fallait faire aujourd’hui  en suivant hadith sarîf « Halaqal musawifoun », c’est à dire, ceux qui l’ont ajourné ont péri. Je me suis arrangé tout seul. Si j’avais une affaire que je n’arrivais pas à surmonter, je la confiais à  quelqu’un, mais je poursuivais le résultat ». Il disait : « Afin de servir dignement l’Islâm, il faut être toujours accueillant et agréable envers tout le monde, et il faut utiliser le langage à comprendre par l’interlocuteur »

Il prenait toujours le chemin le juste milieu dans tous ses actes. Il essayait d’être le meilleur maître, le meilleur enfant, le meilleur frère, le meilleur époux, le meilleur père, le meilleur grand-père, le meilleur voisin et le meilleur savant. 

( Ce texte est extrait de l’encyclopédie d’ « Ýstanbul Evliyalarý »,Volume I.

 
 

 
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